Spectacles musicaux


Quand Noël s’emballe

Spectacle musical inspiré de l’Affaire Noël de Gérard Moncomble
Création 2021
Durée : 40 minutes
Public : pour les enfants (à partir de 3 ans) et les adultes qui les accompagnent
Direction artistique : Sylvia Auclair
Distribution : Sylvia Auclair, Raphaël Illes, Olivier Ronfard
Scénographie : Isabelle Cagnard, Aude Vanhoutte
Mise en scène : Olivier Césaro, Cyrielle Denante

Synopsis

Au début, Noël est simple comme bonjour.
Mais petit à petit, les enfants réclament de plus en plus de cadeaux. Le Père Noël, soucieux de rendre les enfants heureux, met tout en œuvre pour accéder à leurs désirs. Lutins, gnomes, mages et farfadets lui viennent en aide et créent une merveilleuse machine à Noël, pour le plus grand bonheur de tous.
Jusqu’à ce que tout s’emballe…
Sur scène, une conteuse chanteuse et deux musiciens racontent et jouent cette histoire, qui résonne aux oreilles des petits comme des grands.
Chaque personnage a sa chanson, chaque moment a sa musique, de l’attente silencieuse des enfants la nuit de Noël, au joyeux bazar de l’atelier des lutins.
Et la scène se pare de mille couleurs, et même plus.

Note d’intention

Notre époque porte en elle bien des contradictions. Si certains cherchent leur bonheur dans le toujours plus (vite, loin, grand…), d’autres songent à entrer dans une ère plus mesurée, où la sobriété et la lenteur seraient des vecteurs de lien, de joie, de prospérité collective.
Noël, cette fête où l’on se retrouve pour partager la chaleur d’un repas ou d’un feu de cheminée, n’échappe pas à ces contradictions. On offre des cadeaux, aux enfants, à la famille, aux amis aussi. Peut-être bien que c’est trop, peut-être bien que ce n’est pas tout à fait nécessaire et que ce n’est vraiment pas cela qui compte. Mais on le fait quand même, et on se berce d’illusions jusqu’à en oublier l’essentiel.
A la lecture de L’Affaire Noël, livre écrit par Gérard Moncomble, illustré par Blexblolex, et édité chez Nathan, on sent bien que la magie de Noël disparaît derrière ces montagnes de cadeaux, mais on ne parvient pas à arrêter la machine, qui s’emballe inexorablement. Et si cette histoire, ces mots, pouvaient nous révéler l’absurdité de cette accumulation matérielle, et nous donner la force de choisir une autre voie ! Celle où la magie de Noël, enfin, de la vie, serait véhiculée par le partage, la simplicité, la relation à l’autre, le respect de notre planète.
Nous avons voulu jouer sur scène cette histoire, tout en lui donnant un grain de folie, une pointe de féérie. Car être sur scène, c’est partager avec le public un lien instantané, unique. C’est un cadeau à double sens.

A propos de la musique

Dans le texte original, on entend déjà des sons, des silences, une texture sonore. Pour lui donner vie sur scène, nous avons voulu que le chant et les instruments viennent ponctuer la narration.
Les chansons accompagnent le texte, tantôt pour l’illustrer, tantôt pour donner la parole aux personnages, tantôt pour dilater le temps et laisser la place à une émotion.
Avec une flûte ou un saxophone, un accordéon, une guitare, et une multitude de percussions, la musique donne une force expressive au spectacle, une pointe d’humour, une touche de poésie.
Influencés par la chanson française mais aussi le jazz et la musique latine, les musiciens jouent avec les ambiances, et la musique change de couleur au fil du spectacle.

A propos de la scénographie

Un livre ouvert, d’où sortent les branches d’un arbre, d’où sortent les mots.
Ce décor blanc, comme un origami de bois, évoque poétiquement l’hiver, la rêverie, l’enfance. Lorsque l’arbre se pare de boules colorées, le voilà sapin de Noël. Lorsque ces boules deviennent blanches, voilà qu’il neige !
L’accumulation inutile et fouillis de l’histoire se retrouve sur scène, avec ces boules de Noël toujours plus grosses et colorées qui viennent envahir l’espace de jeu. Et le décor évolue au fil du spectacle, en passant d’une ambiance à l’autre.
Plusieurs coffres abritent quelques surprises: des jouets musicaux, des outils sonores pour un atelier de lutins farfelu…
C’est sous les doigts et l’imagination d’Isabelle Cagnard (construction) et d’Aude Vanhoutte (décoration) qu’est née cette scénographie originale.

Rencontre entre Sylvia Auclair et Gérard Moncomble

« Je voulais écrire un spectacle sur Noël, mais je ne trouvais pas la porte d’entrée. J’ai farfouillé, réfléchi, discuté, lu. Et un jour j’ai été saisie. L’Affaire Noël m’a sauté aux yeux et aux oreilles. En parcourant le livre, j’entendais déjà des sons, je voyais déjà une scène et cette histoire y prendre vie. Cette joyeuse nuit de Noël, cette machine infernale pour tenter de créer une version matérielle du bonheur, ce lourd silence du Père Noël en « burn out », sa légèreté retrouvée… Cette histoire avait du sens, et je voulais porter son message.

Lorsque j’ai contacté Gérard Moncomble puis que nous nous sommes rencontrés, il m’a tout de suite encouragée, sans émettre de réserve, avec un tel naturel que j’ai su qu’il fallait continuer dans cette voie. Gérard Moncomble manie les mots et les histoires avec une telle aisance, une telle précision, que je n’ai pas voulu y toucher. Le spectacle est donc une alternance de son texte, adapté à la scène, et de mes chansons. Moi conteuse et chanteuse, deux musiciens farceurs pour jouer de leurs instruments et manipuler le décor, voilà la formule idéale pour rendre hommage au texte original, en y ajoutant notre touche musicale et scénique. »

Sylvia Auclair

Technique

• espace scénique minimum : 5m profondeur x 5m ouverture accès à une prise de courant
• temps de montage : 2h30 / démontage : 1h30
• possibilité de jouer dans un espace non dédié au spectacle (préau ou salle de motricité d’une école, grande salle de réunion…), dans un endroit dont l’acoustique est favorable, et en intérieur.
• disposition en frontal (public assis en face de la scène)
• jauge public: 100 enfants maximum
• pour les écoles : 1 représentation pour 4 classes maximum (nous privilégions les petites jauges, quitte à jouer 2 fois)

Action culturelle

• intervention possible auprès des enfants, avant ou après la représentation
• prévoir un espace dédié à la pratique collective
• durée de l’atelier: 1 heure (à voir au cas par cas)
• groupe de 25 enfants maximum (1 classe)
• pratique vocale et/ou instrumentale (petites percussions), en lien avec le spectacle
• conditions et détails à voir en amont, possibilité d’adapter selon le contexte d’intervention
• possibilité d’organiser un bord plateau à l’issue de la représentation pour échanger avec les artistes

« Les enfants ont adoré, ils ont trouvé ça drôle, touchant, poétique, différent des autres spectacles qu’ils ont l’habitude de voir. »
Musicienne intervenante, Conservatoire de Brignoles

« Nous avons passé un très bon moment avec votre très joli spectacle. Ça fait du bien ! Les enfants ont apprécié. »
Ecole Saint Exupéry, Carqueiranne

« Tous les groupes étaient contents et les enseignants ravis. »
Ecole du Bicentenaie, Le Val

Dossier de présentation du spectacle

Vidéos réalisées au fort Gibron à Correns en avril 2021
Images: Caroline Boghossian / Son: Raphaël Auclair / Lumières: Laurent Sondag
Crédits photos: Caroline Boghossian


Bleu Brésil
chansons brésiliennes d’écume et de sel

Un spectacle musical pour les jeunes oreilles sur le thème de la mer

A partir de 5 ans
Durée: 45 minutes

Avec Sylvia Auclair et Aurélie Sureau
Mise en scène de Stéphane Lefranc

Nouvelle création de la compagnie AU FIL DE L’EAU – Période prévue de création  : printemps 2024

Distribution

Sylvia AUCLAIR: direction, compositions et adaptations, chant, guitare, cavaquinho, handpan, pandeiro, petites percussions
Aurélie SUREAU: percussions (conga, tambour d’eau, pandeiro, agogo…), choeurs, danse

Note d’intention

Une passion vous submerge et vous ne savez pas pourquoi. Comment expliquer ce qui vient comme une vague et vous engloutit tout entier, jusqu’à vous transformer ? Est-ce l’envoûtement d’une créature magique, d’une sirène ? Est-ce un vestige d’une ancienne vie? Qu’importe !
Les musiciennes Sylvia Auclair et Aurélie Sureau se sont connues comme ça, par amour pour les percussions du Brésil. Une passion qui ne peut pas s’éteindre, car ce pays, si vaste, recèle tant de mystère, et sa musique tant de magie, qu’une seule vie ne suffit pas pour en dessiner les contours ou en saisir l’essence. On ne sait pas vraiment par quel bout l’attraper, cette « musique brésilienne ». Elle est immense, par ses origines, son histoire, ses métissages, ses pérégrinations. Alors on ne l’attrape pas. On la touche du bout des doigts et de la voix, on la laisse se glisser dans nos oreilles, faire danser nos pieds et nous remplir de beauté et de joie.
Ce nouveau spectacle retrace des histoires de rencontres: avec le Brésil et ses musiques, avec la mer qu’il faut traverser pour y aller, avec des personnages réels ou imaginaires. Entre cartes postales et chansons, le public est invité à plonger dans les souvenirs des deux musiciennes, et traverser la mer le temps d’un concert.

Répertoire

Le répertoire, entièrement joué en direct est composé :
– de chansons brésiliennes de compositeurs/trices issus du samba, du forro, de la MPB (musique populaire brésilienne)… dont certaines sont adaptées en français, d’autres chantées en portugais
– et de compositions originales de Sylvia Auclair, en français, inspirées de différents rythmes brésiliens

Sur scène

Les musiciennes présentent un concert de chansons évoquant la mer, dans les deux langues (français et portugais), avec un instrumentarium riche. Chacune dans son espace, elles se déplacent sur scène pour aller à la rencontre l’une de l’autre et du public.
La scénographie est en cours d’élaboration. Les matières et couleurs évoqueront la mer, le sable. On envisage un fond de scène en tissu sur lequel on projetterait des images (rétroprojecteur). Les derniers aspets scéniques seront l’objet d’une résidence au printemps 2024.

Où en est la création

A ce jour, toutes les musiques sont écrites et on déjà été travaillées au cours de plusieurs résidences, dont deux en partenariat avec le Chantier de Correns, et la Drac PACA dans le cadre de l’été culturel 2022 et 2023 (dispositif « Rouvrir le Monde » mis en place par le Ministère de la Culture).
Une première résidence avec le metteur en scène Stéphane Lefranc (compagnie du Funambule, Marseille) a eu lieu en novembre 2023 à l’auditorium du conservatoire de Brignoles en partenariat avec l’Agglomération de la Provence verte et le Département du Var.
Nous recherchons actuellement un lieu et des financements pour la dernière résidence du création du spectacle: mise en scène, intégration des nouveaux éléments de scénographie, création lumière.

Les partenaires du projet

Les partenaires financiers:
La Drac PACA via les dispositifs « été culturel 2022 » et « été culturel 2023 » – Le Département du Var

Les autres partenaires:
Le Chantier, centre de création des musiques du monde – La commune de Correns – l’Agglomération de la Provence Verte – L’EIMAD, conservatoire intercommunal de la Provence Verte à Brignoles

Pédagogie

Les deux musiciennes du projet ont toutes les deux été formées à la pédagogie de groupe, et sont diplômées du DUMI. Elles animent régulièrement des ateliers auprès de groupes (enfants notamment), au sein d’associations, conservatoires et autres structures publiques, dans des écoles, ou en marge de leurs spectacles.
Deux résidences pour ce nouveau spectacle ont eu lieu en 2022 et 2023 dans le cadre du dispositif « été culturel» mis en place par la Drac PACA, qui amène les artistes à partager leur temps entre création et ateliers. Aussi, les deux musiciennes ont travaillé le répertoire de leur spectacle tout en faisant découvrir à de jeunes autistes de Barjols, Cuers et Toulon, les chants et percussions du Brésil. Cet aller-retour enrichit autant les participants aux ateliers que les artistes, qui s’appuient sur ce qu’il se passe en atelier pour créer de la nouvelle matière. Chaque résidence est aussi l’occasion d’une restitution public devant un public d’enfants et d’adultes (habitants, classes…)
Aussi, il est primordial pour les artistes de poursuivre dans ce sens et de proposer au public de découvrir autant par l’écoute (assister à une représentation, une répétition) que par la pratique. Les musiciennes, passionnées de pédagogie, ont à coeur de transmettre cette musique qui leur est si chère, d’en faire découvrir quelques rythmes, la sonorité de la langue brésilienne par le chant, ou encore la pratique musicale collective où chacun prend sa place pour se mettre au service du groupe.

Dossier de présentation du spectacle

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